L’affaire qui a opposé la semaine dernière la garde républicaine à la garde du premier vice-président de l’Assemblée nationale s’est terminée par des fractions des militants Tshisekedistes et Kabundistes.
C’est au cours d’une descente à la résidence de Kabund que les Kinois ont découvert que l’UDPS comprend les combattants acquis à la cause du chef de l’Etat Tshisekedi Tshilombo et l’autre fraction défend les idées, les actions de Kabund, Secrétaire général du parti au pouvoir.
Au demeurant, l’affaire est purement judiciaire et non politique mais les combattants soutiennent que l’affaire est politique.
C’est dans ce cadre que les déclarations virulentes ont été publiées aussi bien dans les réseaux sociaux dans les chaines de télévision.
Les combattants ont émis leurs positions pour les uns condamnant ceux qui ont donné l’ordre de vandaliser la maison du premier vice-président de l’Assemblée nationale avant de condamner le comportement du Secrétaire général de l’UDPS pour les autres.
En tout état de cause c’est un conflit inutile qui pouvait être résolu sans casses ni tapages.
La République a déjà bon nombre des problèmes pour ajouter encore les conflits des palais.
Plusieurs congolais s’interrogent pourquoi à l’UDPS tout se règle sur la place publique ?
Il y a lieu de s’inspirer de l’exemple du passé et construire l’avenir avec assurance et espoir.au lieu de se bagarrer entre eux et n’apportent aucune leçon aux congolais dans son ensemble.
D’ailleurs le FCC doit tout à Félix Tshisekedi, chef de l’Etat si non la place de beaucoup d’entre eux serait en prison et pas en liberté.
Les membres du FCC ainsi que les officiers de leur obédience qui ont tué, ont assassiné, confisqué les biens des paisibles citoyens, ont des milices à l’est de la République et curieusement la justice ferme encore les yeux.
Les combattants ne sont pas là pour défendre les dirigeants plutôt pour protéger la démocrate ainsi que les idées du fondateur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba.
Pour mieux faire, les dirigeants de l’UDPS, parti au pouvoir, devraient prêcher par l’exemple et non par les actes de la barbarie et de l’intolérance.
BMM