Chaque matin, chaque soir entre 7 heures du matin et 20 heures du soir, la Regideso et la SNEL se permettent le droit de déranger les paisibles citoyens qui sont dans le noir et sans eau avec les mégaphones. Ces agents demandent à ce que leurs abonnés payent les factures de consommation pour l’énergie qu’ils ont du mal à utiliser.
Ce qui est dramatique est que la quasi-totalité d’abonnés de la Société nationale d’électricité (SNEL) et de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO) ne sont pas approvisionnés en électricité et en eau potable.
On s’interroge de quelle consommation ces sociétés étatiques parlent-elles ?
Dans la capitale congolaise (Kinshasa), non seulement on trouve les quartiers entiers dans le noir mais aussi des câbles installés jamais connectés à ce jour. La Régideso la même chose. Elle n’alimente pas toute la population en eau potable mais expédie chaque mois des factures.
Les contrats programmes signés avec les gouvernements qui se succèdent ne sont que des aventures de mauvais gout.
Les mandataires sont spécialistes en surfacturation de petites quantités fournies à certains consommateurs et rarement. L’argent perçu dans la surfacturation sert à l’achat des «Prado», des jeeps de marque japonaise et entretenir les ménagères.
Heureusement pour eux, ils sont les produits laissés par Kabila et savent la faiblesse de nouveaux venus au gouvernement. Ils apportent les enveloppes kakiet font promesses pour se faire maintenir aux postes juteux.
Etonnement de la population Kinoise
Les Kinois en général connaissent toutes sortes de vocables en électricité : délestage, FDR, Coupure, etc…
Depuis le départ des belges je ne sais pas si la Régideso a installé ne fut ce que 1 million de mètre de tuyaux pour la fourniture de l’eau à la population.
Puisqu’il est établi que ces mandataires ne font rien pour remplir la mission qui leur a été confiée par le gouvernement, que font –ils à ces postes voilà la question que les congolais se posent.
Les gouvernements congolais ont créé les mandataires inamovibles et intouchables au pays moyennant quelques conditions que nous allons développer dans notre prochaine édition.
Le gouvernement Sama Lukonde lui aussi n’arrive pas à déboulonner les médiocres.
BMM