Les prix des produits de consommation courante connaissent une flambée exagérée des prix, constate t-on depuis quelques semaines.
Il s’agit notamment des produits tels que le riz, le sucre, les haricots, le manioc, la semoule et voire même les ignames et la patate douce. Selon les grossistes et revendeurs abordés par nos fins limiers, cette augmentation est provoquée à tous les niveaux. Chaque fois qu’on parle de la hausse des prix, les opérateurs économiques musent sur le roi dollar.
En ce qui concerne cette hausse exagérée elle n’a rien à avoir avec le taux d’inflation. Les commerçants véreux se contentent de revoir à la hausse au jour le jour les prix des marchandises dans leurs points de vente.
Prenons quelques marchandises couramment consommées par les kinois : le riz le sac de 50 kgs qui coûtait 45.000 Fc à 47.000 Fc actuellement le même sac coûte 75.000 Fc voir 80.000 Fc.
Un carton des poissons salés qui coûtait 55.000 Fccoûte à présent 75.000 Fc ou 80.000 Fc, le sac de semoule de 25 kgs, passe de 37.000 Fc à 70.000 Fc ou 67.000 Fc. Le sac du sucre local, se vend à 110.000 Fccontre 57.000 Fc, un sachet de sucre de 5 kilos, qui coûtait 10.000 Fc, ou 9.000 Fc se vend actuellement à 12.000 Fc
Jusqu’à présent nous avons parlé des produits (80%), importés, les produits locaux comme les haricots se commercialisent à 200$ ou 250$ le sac de 100 kgs alors qu’il y a une année les haricots venus de Goma se vendaient à 100$ le même sac de 100 kgs.
Outre la cupidité des opérateurs véreux, les consommateurs sont voués aux caprices de revendeurs et des commissionnaires.
Cette catégorie des revendeurs surfacture les prix des produits sans raisons valables. Parmi eux, on trouve les mamans manœuvres qui revendent les produits sans débourser un seul franc.
Elles s’accaparent des sacs des commerçant et fixent leurs propres prix au vu et au su des vrais propriétaires qui ne disent rien du tout.
Cette complicité entre les vrais propriétaires des marchandises et intermédiaires affament les foyers moins nantis. Les marchandises se rendent trop cher et les familles meurent de faim faute d’argent suffisant pour se nourrir. Le gouvernement des guerriers mène le combat d’arrière garde aucune action n’est menée au finish. Les commerçants véreux font leur affaire.
