Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père ou de mère congolais.
En 2018 déjà, il avait fait montre d’une grande vigilance lors des élections générales, n’hésitant pas à dire tout haut des vérités qu’une partie de la classe politique aurait volontiers tues. Cette année à nouveau, c’est au secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qu’il reviendra de dire, au nom de l’Église, si les scrutins de décembre 2023 auront été sincères ou frauduleux.
La responsabilité est lourde. Mgr Donatien Nshole le sait, et, déjà, s’inquiète des dysfonctionnements du processus électoral et des retards qui s’accumulent. Il redoute, aussi, les effets délétères de manœuvres politiques visant à écarter de potentiels rivaux du président sortant, Félix Tshisekedi. Il s’en est ouvert à Jeune Afrique, dans son bureau du Centre interdiocésain, à Kinshasa