C’est la question qui se dégage de l’empressement avec lequel les États-Unis d’Amérique traitent la question des élections en République démocratique du Congo. Alors que son allié stratégique dans la région, le Rwanda, affiche publiquement son ambition d’annexer une partie du territoire congolais, Washington semble attacher plus d’intérêt à la tenue des élections prévues en décembre prochain en RDC.
Le générique a été repris mardi 18 avril 2023 par la Commission des Affaires étrangères de la Chambre de représentants des USA.
Le dossier des « élections de 2023 en RDC » s’est invitée aux discussions consacrées aux effets de la concurrence des grandes puissances en Afrique.
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américains a appelé Kinshasa, par l’entremise de son membre Mills, à tenir des élections libres, transparentes, non discriminatoires et inclusives en décembre prochain.
C’est la énième fois que les USA insistent sur la tenue des élections libres en RDC. En 2022 par exemple, comme le rappelle le journal Africa News, Linda Thomas-Greenfield, membre du Parti démocrate et ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies depuis février 2021, avait pris la parole au Conseil de sécurité de l’ONU pour témoigner du soutien de son pays au processus électoral crédible au Congo-Kinshasa.
«Et nous sommes prêts avec le Conseil à veiller à ce que nos partenaires gouvernementaux de la RDC disposent de tous les outils dont ils ont besoin pour planifier et organiser des élections libres, justes, transparentes, opportunes, sûres et inclusives», avait-elle soutenu.
Seulement, d’aucuns pensent que les États-Unis devraient accorder autant d’importance et d’attention à la question sécuritaire toujours préoccupante et désastreuse en RDC, particulièrement dans la province du Nord-Kivu.
Article de Alternance.cd