Aimé Mbusa Mukanda, l’un des défenseurs des droits de l’homme basé à Rutshuru appelle les forces armées de la République démocratique du Congo à tout mettre en œuvre pour reconquérir les zones sous contrôle du M23 soutenu par le Rwanda. Pour lui, le M23 n’a pas l’intention de quitter le territoire congolais en dépit des démarches diplomatiques menées par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi et ses homologues de la Communauté d’Afrique de l’Est et d’autres organisations régionales.
Celui-ci déplore la poursuite des violations graves des droits humains dans les agglomérations contrôlées par les terroristes du M23. Il insiste sur la réparation de tous les crimes commis par l’armée rwandaise via le M23 dans la partie Orientale de la République démocratique du Congo.
« Plus d’un million des personnes vivent aujourd’hui, en déplacement suite à cette guerre injuste causée par le Rwanda. Plusieurs personnes ont été massacrées, plusieurs femmes violées et aujourd’hui, il s’observe une double année blanche en territoire de Rutshuru. Depuis le 13 juin 2022, les écoles ont fermé sur toute l’étendue du territoire. Nous voudrions voir les FARDC avec le ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba et son collègue Mbusa Nyamwisi conjugué les efforts et que l’ennemi soit neutralisé » a dit Aimé Mbusa Mukanda.
À lui d’ajouter :
« Malgré les multiples dialogues tenus à ce sujet, le M23 n’a pas l’intention de quitter le sol congolais vu qu’il a goûté du miel et du lait. Nous voudrions voir la monté en puissance des FARDC qui restent la seule solution pour reconquérir tous les villages aujourd’hui, occupés par le M23. Le Rwanda doit réparer tous les dommages causés à Rutshuru ».
D’après la société civile locale qui alerte sur le renforcement des positions des terroristes, le M23 prépare un assaut final contre la ville de Goma d’où la nécessité du côté des FARDC, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour barrer la route à l’ennemi.
Elias Aungama