Les experts de l’ONU ont présenter des nouvelles preuves du soutien actif et permanent du Rwanda aux terroristes du M23 qui sèment terreur et désolation sur le sol congolais notamment dans les territoires de Rutshuru, Masisi et dans une partie de Nyiragongo au Nord-Kivu. Tenez, les experts de l’ONU ont présenté lundi 19 juin 2023, au conseil de sécurité des Nations-Unies son rapport final après une année d’enquête.
Dans la continuité des précédents rapports et notamment le rapport intermédiaire de décembre, le groupe d’experts de l’ONU affirment avoir collecté des éléments supplémentaires sur l’implication de l’armée rwandaise dans les affres de guerre dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo.
Les experts de l’ONU ont également donné les noms de plusieurs officiers supérieurs Rwandais impliqués selon leurs sources, dans l’organisation des opérations sur le sol congolais. Et ces opérations seraient conçues et coordonnées par le général James Kabarebe, conseiller défense et sécurité du président rwandais Paul Kagame.
L’objectif de Kigali est selon notre source, de renforcer le M23 pour sécuriser des sites miniers et décimer le groupe majoritairement Hutu FDLR.
De son côté, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, appelle la communauté internationale à ne pas se limiter rien qu’aux rapports, mais plutôt d’infliger des sanctions sévères à l’égard des coupables cités dans lesdits rapports.
« Avant que ce troisième rapport ne sorte, la communauté internationale est au courant par ce qu’il n’y a rien qui se passe dans l’Est qui n’est pas vu par des drones, satellites. Je pense que la question devrait être traitée autrement par ce que c’est une accumulation de frustration pour le peuple congolais de voir que la communauté internationale qui est bien au courant, que le Rwanda continue sa barbarie en RDC, ça, c’est de l’insensibilité de laisser pourrir la situation » a-t-il déclaré.
À lui d’ajouter :
« Les simples déclarations et condamnations ne suffisent plus, il faut aller plus loin. Si la communauté internationale n’agit pas contre le Rwanda notamment par des sanctions sévères contre les individus qui ont été cités dans les rapports, cela se fait toujours perçu comme une forme de complicité par les Congolais ».
Rappelons que la situation sécuritaire demeure encore préoccupante dans les zones sous menace du M23 soutenu par le Rwanda. La situation humanitaire née égal de l’agression dont est victime la RDC, reste aussi déplorable dans plusieurs sites des déplacés à Goma et environ.
Elias Aungama