Le parti politique Agissons pour la République (AREP) dénonce tous les préalables posés au président de la CENI par l’opposition. Cette famille politique de l’Union Sacrée parle des manœuvres politiques pour dépasser le délai constitutionnel et aboutir à un partage du pouvoir avec le régime en place à travers un dialogue.
Henry Mutombo qui en est le secrétaire, demande à la centrale électorale de ne pas céder aux revendications des leaders de l’opposition, mais plutôt d’organiser les élections le 20 décembre 2023.
Celui-ci salue cependant, ce qu’il qualifie de bon sens et du patriotisme qui animent le président de la CENI qui à l’en croire, tient à rassurer toutes les parties prenantes au processus électoral.
« Nous encourageons le gouvernement de la République à donner les moyens attendus par la CENI pour l’organisation solennelle de cette célébration électorale. Ceux qui sont favorables, ils participeront et les indécis pourront attendre les élections de 2029. On ne va pas s’arrêter en cours de chemin alors que le train est en marche pour les humeurs et les caprices déjà qui savent en avance qu’ils vont perdre face à Félix Tshisekedi qui a convaincu le peuple qui attend lui renouveler la confiance pour le reconduire au sommet de l’État. Tout ça nous savons que c’est pour créer la déstabilisation de la RDC » a déclaré Henry Mutombo, secrétaire d’AREP.
Pour rappel, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendant, Denis Kadima a échangé avec les quatre leaders de l’opposition le 30 juin dernier sur le processus électoral en République démocratique du Congo avant d’échanger lundi 3 juillet 2023 à Kinshasa avec l’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, président national du parti politique Nouvel Élan. Le leader de Nouvel Élan a fait savoir que son parti politique ne peut pas aller aux élections sans les territoires de Rutshuru, Masisi au Nord-Kivu et Kwamouth au Maï-Ndombe.
Elias Aungama