Au cours d’un point de presse tenu le dimanche 30 juillet 2023 à Kananga au Kasaï-central, le président du parti Envol et candidat déclaré à la présidentielle de décembre a déploré les actes de violence dont il a été victime dans cette ville de la République démocratique du Congo.
Pour Delly Sesanga, ces actes attribués aux militants de l’UDPS ne reflètent pas la vision de feu Étienne Tshisekedi et déshonore tout son combat.
« Il y a eu dans ce pays un monsieur qui s’appelait Étienne Tshisekedi, tout le monde connaît appréciait son combat. Jamais Étienne Tshisekedi n’aurait utilisé la violence pour empêcher à un adversaire politique de s’exprimer, parce qu’il avait confiance, parce qu’il avait l’assurance. Le manque d’assurance du pouvoir actuel le conduit à se réduire à la violence parce qu’ils savent qu’une campagne en ordre où la liberté est de mise, ils ne vont pas tenir. Sous le régime Kabila, à la période électorale n’est-ce pas qu’on a vu dans cette ville, j’y étais, des gens faire la campagne de Ramazani, faire la campagne des autres candidats ? Et si je dis une régression c’est parce qu’aujourd’hui les gens veulent donner l’impression qu’on ne peux pas faire autre », a-t-il déclaré.
Affirmant avoir échappé à une tentative d’assassinat, le président du parti Envol a laissé entendre qu’un pouvoir qui se donne à ces pratiques ne mérite que du « dégoût ».
« Nous avons désormais des partisants du changement, pas nécessairement d’Envol, les partisants qui veulent le changement dans le pays, y compris ici au Kasaï, qui veulent que la refondation du Congo triomphe parce qu’elle représente à ces jours, le seul projet qui était présenté de manière alternative à la situation actuelle. J’ai reçu des projectiles dont il m’est difficile de peser le poids, j’étais blessé, je saignais. Je me sens bien, j’ai échappé à une tentative d’assassinat parce que ce qu’il faut comprendre, qu’il ne faut pas banaliser dans ce type d’actes ce que, quand vous atteignez quelqu’un à la tête et que vous avez quelqu’un qui est placé à un endroit avec une mission précise et qui est aux arrêts au moment où nous parlons, écoutez, ce n’est pas pour faire un bobo, c’est pour éliminer physiquement un adversaire politique. Quand un pouvoir se comporte de la sorte, il ne mérite que le dégoût », s’est-il exprimé.
Par ailleurs, Delly Sesanga a réitéré sa détermination à poursuivre son combat pour la refondation de la République démocratique du Congo.
7sur7.cd