Agression Rwandaise : la présence au Nord-Kivu du VPM Bemba et du chef d’état-major des FARDC exigée jusqu’à la fin de la guerre

La société civile coordination provinciale du Nord-Kivu fustige les tactiques et stratégies utilisées par les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), celles de riposter aux attaques des terroristes du M23/RDF en lieu et place de lancer des offensives de taille contre l’ennemi qui ne cesse d’avancer et prendre le contrôle d’autres agglomérations dans les territoires de Rutshuru et Masisi.

Dans un communiqué publié et dont une copie est parvenue à notre Rédaction ce lundi 11 mars 2024, cette structure citoyenne a fait savoir que ces affirmations sont corroborées par les faits très récents observés sur le théâtre des affrontements du 1er au 9 mars dernier, période pendant laquelle, les terroristes du M23 soutenus par l’armée rwandaise, ont intensifié des attaques contre les positions des FARDC dans la chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru où ils ont réussi à conquérir les grandes agglomérations comme Nyanzale, Kibirizi et la position stratégique de Rwindi.

« Ces tactiques militaires décriées laisseraient sentir une odeur d’une complicité interne au sein de l’armée loyaliste et des institutions de la République dont les motivations seraient de force les populations par des souffrances atroces à céder aux caprices de l’ennemi visant à obtenir un dialogue direct avec le gouvernement de la République » a-t-on lu dans ce communiqué.

La société civile du Nord-Kivu se pose certaines questions dont : “Le gouvernement de la République a-t-il déjà vendu le Nord-Kivu ? Qu’est-ce qui manque au gouvernement de la République et aux FARDC pour finir cette guerre ? Faut-il que la société civile mobilise la population pour aller au front afin de combattre l’ennemi ?”.

C’est ainsi, qu’elle appelle le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi à dépêcher au Nord-Kivu le plus vite possible, le vice-premier ministre, ministre de la défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba et le chef d’état-major général des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) le général d’armée Christian Tshiwewe jusqu’à la libération totale des toutes les localités sous le dictat de l’ennemi mais aussi réorganiser le commandement des opérations militaires et les troupes pour la reconquête des entités sous l’emprise du M23/RDF.

« Mobiliser les services de renseignement à identifier tous les officiers et agents des institutions de la République complices du M23/RDF et les différer devant la justice pour des sanctions pédagogiques. Interdire l’observance de tout cessez-le-feu et tout repli stratégique aux FARDC » a-t-elle ajouté avant d’appeler le gouvernement en collaboration avec ses partenaires humanitaires à voler au secours des déplacés qui souffrent dans les camps non seulement à Goma, mais également dans la partie nord de la province du Nord-Kivu sous l’état de siège il y a plus de deux ans.

Cependant, plusieurs sources civiles font savoir que les terroristes du M23 soutenus par l’armée rwandaise, ont pris le contrôle de la cité lacustre de Vitshumbi dans les heures d’avant-midi de ce lundi 11 mars 2024.

Elias Aungama à Goma

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