Les services de sécurité ont mis la main sur les auteurs du braquage enregistré le soir de mercredi 10 avril 2024 au niveau de l’endroit communément appelé « Entrée président » où des morts et des blessés ont été documentés. L’information a été livrée à la presse ce jeudi 11 avril 2024 par le maire policier de la ville de Goma lors de la présentation à la mairie de plus de cinquante (50) présumés bandits qui seraient également, à la base de la criminalité dans la ville de Goma et environ.
Sans avancer le bilan exact du braquage qui s’est passé à l’entrée président, le maire de ville, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin a salué le travail de services de sécurité qui se sont ipso facto impliqués et mettre la main sur les auteurs dudit braquage qui a coûté la vie à certaines personnes.
Pour l’autorité urbaine, il est opportun que la justice s’occupe de tous les bandits arrêtés en organisation des audiences publiques dans la ville de Goma.
« Nous rassurons notre population qu’elle ne sera jamais abandonnée. Nous sommes choqués par les évènements d’avant-hier, l’assassinat et le bracage d’hier. Je tiens à vous informer que les auteurs de ce bracage sont déjà entre nos mains et la justice va faire son travail. Tout ce que nous demandons à notre justice c’est d’organiser l’audience publique » a déclaré le maire policier de Goma.
À lui d’ajouter :
« La commission chargée d’enquêter est déjà mise en place. Nous aurons un très bon résultat, je laisse à la justice de présenter le tableau exacte. Il y a eu aussi l’inobservence des consignes. Nous avons dit qu’au-delà de 18h, les motos ne doivent pas circuler ».
Revenant le cas enregistré dans le quartier Majengo la nuit de mardi 9 avril où un militaire des FARDC a ôté la vie à trois (3) personnes, le maire policier de Goma a appelé la population et la presse à ne pas se laisser manipuler par qui que ce soit pendant cette période de guerre.
« Éviter de distiller n’importe quoi pour discréditer l’armée. Nous sommes condamnons ce qui s’est passé avec un élément de notre armée avant-hier à Majengo. Et vous ne dites pourquoi le policier a été aussi tué dans le braquage à l’entrée président alors qu’il sécurisait l’escorte. Voilà, le prix de notre sacrifice dans un engagement de notre serment. Vous devez nous appuyer au lieu d’être séduit par l’ennemi en ferant croire que les FARDC, la PNC et le gouverneur ne font rien. C’est une stratégie de l’ennemi. Nous devons être blindés à tous ces affrontements » a ajouté le maire de ville.
Elias Aungama à Goma