Un homme armé qui serait identifié à un militaire des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a crée une panique la journée de ce dimanche 21 avril 2024 au niveau de Papyrus près du rond-point Tshukudu, quartier Mikeno en pleine ville de Goma. Le bilan provisoire de crépitement de balles attribué à ce dernier, fait état d’une personne tuée et cinq autres blessées.
D’après le conseil communal de la jeunesse de Goma qui a livré l’information à notre Rédaction, l’auteur de cet acte ignoble documenté en pleine journée et en plein centre-ville, a été sauvé de justesse pendant que la population rougie de colère, voulait se rendre justice..
Cette structure juvénile qui fustige avec force cet acte jugé « indiscipline », appelle les commandants de différentes unités des FARDC à prendre leurs responsabilités et rééduquer leurs hommes dans le souci d’éviter de dérapages pareils avec des conséquences néfastes qui pèsent sur la population et qui ajoute notre source, peuvent également, impacter négativement sur le mariage civilo-militaire qui s’avère d’une importance capitale surtout pendant cette période de guerre.
« 1 mort et 5 blessés tel est le bilan provisoire des coups de balles entendus dans la ville vers papyrus au Quartier Mikeno dans la Commune de Goma. Un militaire FARDC en divagation lynché par la population mais sauvé de justesse en est l’auteur. Le Conseil Communal de la Jeunesse de Goma qui condamne cet acte d’indiscipline et de violation des consignes dans le chef de certains militaires, pointe du doigt accusateur les commandants des troupes qui n’arrivent pas à contrôler les hommes à leur disposition et demande des sanctions exemplaires car ces faits sont de nature à exposer la population victime des plusieurs actes d’insécurité dans la ville de Goma » a écrit Jules Ngeleza, président du conseil communal de la jeunesse de Goma.
Aucune communication de la part des services officielles (militaires) jusque-là.
Notons que dans un intervalle de presque deux semaines, plus de 15 personnes ont été tuées dans des circonstances différentes dans la ville de Goma. Les unes par des bandits armés encore inconnus et les autres par certains militaires incontrôlés dont l’un a été condamné par la justice militaire du Nord-Kivu la semaine écoulée.
Elias Aungama à Goma