Nord-Kivu : La mission d’inspection du Chef d’Etat-major général des FARDC marquée par des actions diversifiées dans le cadre de l’état de siège
Le Directeur adjoint du Service de communication et d’information des Forces armées de la RDC (SCIFA) et Porte-parole du Gouverneur Militaire de la province du Nord-Kivu, le général de brigade Sylvain Ekenge, a brossé ce samedi 13 novembre 2021 les grandes actions diversifiées qui ont caractérisé la récente mission d’inspection du Chef d’Etat-major général des Fardc, le général d’armée Célestin Mbala Musese, dans le Nord-Kivu et l’Ituri où il a séjourné pour la toute première fois dans le cadre de l’état de siège. C’était au cours d’un point de presse tenu dans la salle des réunions du Gouvernorat situé au musée de Himbi dans la commune de Goma.
Cette visite clôturée par Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, était essentiellement inscrite dans le cadre du contrôle et de l’évaluation des capacités opérationnelles des unités engagées aux opérations dans le cadre de l’état de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu.
Le Numéro 1 de l’Armée est venu évalué et palpé les réalités de l’état de siège », a signifié le Général Ekenge qui a précisé que cette mission a été marquée par des briefings ainsi que des rencontres avec les commandants d’unités en plus des entretiens avec différents délégués des forces vives et des leaders d’opinions de Bunia, Beni et de Goma.
Suite aux évènements survenus À Bukavu, le Chef EMG de l’Armée loyaliste de la RDC a effectué une visite de 24 AU Sud-Kivu pour s’enquérir de la situation exacte dans cette partie du pays.
Renforcer les relations bilatérales avec les pays voisins pour mieux faire face les terroristes
Dans sa casquette de Président en exercice des responsables des armées de l’Union africaine, le Général Mbala Musese a également effectué des visites à ses homologues chefs d’Etat-major des armées Ougandaises et rwandaises.
« Le Général d’Armée Mbala Musese a profité de son séjour dans la partie Est de notre pays pour répondre à l’invitation de ses homologues ougandais et rwandais ; respectivement à Kampala et à Kigali », a révélé le Directeur adjoint su service de l’information et de l’armée avant de préciser que ces visites sont la réponse à plusieurs déplacements effectués par les chef d’Etat-major des Forces de défense du peuple ougandais UPDF et les Forces rwandaises de défense du Rwanda (RDF) ».
Avec tant d’autres effectuées précédemment effectuées en Afrique du Sud, au Kenya, au Burundi et en Angola, sous l’impulsion du Chef de l’Etat et commandant suprême des Fardc, ces visites sont inscrites dans le cadre du renforcement des relations la coopération bilatérales et multilatérale en vue de mieux faire face aux groupes terroristes et aux menaces transnationales.
Cette démarche s’inscrit dans la droite ligne des recommandations de l’Union africaine qui en appelle à la conjugaison « des efforts communs et de mutualiser les moyens et les forces en vue de faire taire les armes en Afrique pour un développement harmonieux des Etats et le bienêtre des peuples respectifs ».
les prisons surpeuplées et insalubres présentent un grave risque de propagation de Coronavirus (HRW
Les prisons surpeuplées et insalubres de la RDC présentent un grave risque de propagation de l’épidémie de Coronavirus, menaçant la santé et la vie des détenus, des gardiens et de la population en général, indique ce vendredi 17 avril un communiqué de Human Rights Watch (HRW).
Depuis le 21 mars, note l’ONG, les magistrats ont remis en liberté un peu plus de 2,000 personnes en détention provisoire ou détenues pour des infractions mineures, afin de réduire la population carcérale du pays.
Selon HRW, les libérations devraient ainsi être multipliées d’urgence tandis que les personnes nouvellement arrêtées pour des infractions non violentes ou mineures ne devraient pas être incarcérées.
« Il est nécessaire que le gouvernement congolais prenne des mesures plus audacieuses pour éviter une crise majeure dans des prisons surpeuplées. Il a hérité d’un système carcéral laissé à l’abandon pendant des décennies et maintenant que le Covid-19 est aux portes des prisons, le temps est compté avant le déclenchement d’une possible catastrophe », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch.
Le gouvernement congolais devrait rapidement décaisser les fonds alloués aux prisons et s’assurer qu’ils permettent d’offrir aux détenus une nourriture et des soins médicaux adéquats. Les conditions d’hygiène et d’assainissement devraient être améliorées, les familles des détenus autorisées à leur apporter de manière sécurisée des colis de nourriture dont ils dépendent, et les garanties judiciaires des détenus devraient être respectées, recommande l’ONG.
« Dans le pavillon où j’étais jusqu’à récemment, nous étions au moins 850 personnes dans un espace prévu pour 100. Avec un tel nombre, quand il faut dormir, personne ne peut avoir plus d’un mètre carré d’espace, et c’est encore pire dans d’autres pavillons. Si le coronavirus atteint Makala, il n’y restera plus personne », a déclaré un détenu à Human Rights Watch.
